“Soyez prudents lors de l’utilisation de compléments alimentaires »
Depuis 2010, une étude financée par le CIO a montré qu’environ 15 % des compléments alimentaires analysés obtenus dans une quinzaine de pays différents contenaient des substances anabolisantes, qui n’étaient pas déclarées sur l’étiquette du produit.
Par conséquent, une extrême prudence est recommandée en ce qui concerne l’utilisation des compléments. Un certain nombre de tests positifs ont été attribués à l’utilisation abusive de compléments, à un mauvais étiquetage ou à la contamination de compléments alimentaires. La consommation de plantes (phytothérapie) peut conduire au même résultat.
L’utilisation de compléments par les athlètes est préoccupante car, dans de nombreux pays, la fabrication et l’étiquetage des compléments peuvent ne pas suivre des règles strictes, ce qui peut conduire à la consommation d’une substance non déclarée interdite par la réglementation antidopage. Plaider qu’un complément alimentaire mal étiqueté a été pris n’est pas une défense adéquate lors d’une audience de dopage.
Les risques liés aux compléments comprennent:
- Les normes de fabrication sont souvent moins strictes que celles des médicaments. Ces normes moins strictes entraînent souvent une contamination supplémentaire par une substance interdite non déclarée, par exemple lorsque l’équipement de fabrication n’est pas nettoyé selon les normes requises et contient des restes d’ingrédients d’un produit précédent.
- Produits contrefaits ou de mauvaise qualité qui peuvent contenir des substances interdites et être nocifs pour la santé.
- Étiquetage erronés avec des ingrédients mal répertoriés et des substances interdites non identifiées sur l’étiquette du produit.
- Fausses affirmations selon lesquelles un particulier complément est approuvé par les organisations antidopage (OAD) ou qu’il est « sans danger pour les athlètes ». N’oubliez pas que les OAD ne certifient pas les suppléments et que l’étiquette du produit peut contenir des messages trompeurs.
“Vérifier vos compléments alimentaires”
Si, après mûre réflexion, un athlète choisit d’utiliser des compléments, il doit prendre les mesures nécessaires pour minimiser les risques associés à cette prise. Cela comprend :
- Une recherche approfondie sur le type et la dose du supplément, de préférence avec les conseils d’un nutritionniste certifié ou d’un autre professionnel qualifié qui connaît bien les règles antidopage.
- Ne sélectionnant que des compléments, qui ont été« testés par lots » par une entreprise indépendante.
- Se souvenir du complément utilisé et en conserver une partie au cas où ils obtiendraient un résultat positif
N’oubliez pas qu’aucun complément n’est à 100% sans risque, mais les athlètes et le personnel d’encadrement des athlètes peuvent prendre certaines mesures pour minimiser ces risques.
Ni l’AMA ni la WBPF-FMBP ne sont impliquées dans un processus de certification de compléments et ne certifient donc pas ou n’approuvent pas les fabricants ou leurs produits. L’AMA et le WBPF-FMBP ne contrôlent pas la qualité ou les allégations des fabricants de tels compléments.
En conclusion :
Il faut faire attention aux produits de phytothérapie (plantes) et tout autres compléments qui peuvent contenir des substances interdites.
Il faut se souvenir que l’athlète est responsable de tout ce qu’il ingère.