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Qu’est-ce que le dopage ?

Le dopage n’est pas seulement un contrôle positif montrant la présence d’une substance interdite dans l’échantillon d’urine d’un athlète. Le dopage est défini comme la survenance d’une ou de plusieurs des 11 violations des règles antidopage (VRAD) décrites dans le Code mondial antidopage et les règles antidopage de la WPBF-FMBP. Il s’agit de :

1-. Présence d’une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs dans l’échantillon d’un athlète
2-. Utilisation ou tentative d’utilisation d’une substance ou d’une méthode interdite par un athlète
3-. Refuser, éluder ou ne pas se soumettre au prélèvement d’échantillons par un athlète
4-. Omission de fournir des informations sur la localisation et/ou contrôles manqués par un athlète
5-. Altération ou tentative d’altération du processus de contrôle du dopage par un athlète ou une autre personne
6-. Possession d’une substance ou d’une méthode interdite par un athlète ou un membre du personnel d’encadrement d’un athlète
7-. Trafic ou tentative de trafic d’une substance ou d’une méthode interdite par un athlète ou une autre personne
8-. Administrer ou tenter d’administrer une substance ou une méthode interdite à un athlète
9-. Complicité ou tentative de complicité dans une VRAD par un athlète ou une autre personne
10-. Association interdite par un athlète ou une autre personne avec un membre du personnel d’encadrement d’un athlète sanctionné
11-. Actes visant à décourager le signalement aux autorités ou à exercer des représailles

Pour de plus amples renseignements, veuillez consulter la liste des VRAD, qui se trouve dans le document Coup d’œil : Aperçu de la lutte contre le dopage Agence mondiale antidopage (wada-ama.org) (p.3) ou dans le Guide de l’athlète du Code 2021 (p. 20-21), disponible sur ADEL.

Pourquoi le dopage est-il interdit dans le sport ?

L’utilisation de substances ou de méthodes de dopage pour améliorer les performances est fondamentalement répréhensible et nuit à l’esprit général du sport. L’abus de drogues peut être nocif pour la santé d’un athlète et pour les autres athlètes qui participent à ce sport. Cela nuit gravement à l’intégrité, à l’image et à la valeur du sport, que la motivation à consommer des drogues soit ou non d’améliorer les performances. Pour atteindre l’intégrité et l’équité dans le sport, un engagement envers le sport propre est essentiel.

Que signifie « responsabilité stricte » ?

  • Le principe de la responsabilité stricte s’applique à tous les athlètes qui participent à des compétitions dans un sport doté d’un programme antidopage. Cela signifie que les athlètes sont responsables de toute substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs présents dans leur échantillon d’urine et/ou de sang prélevé lors du contrôle antidopage, que l’athlète ait utilisé intentionnellement ou non une substance ou une méthode interdite. Par conséquent, il est important de se rappeler qu’il est de la responsabilité ultime de chaque athlète de savoir ce qui entre dans son corps.
  • La règle qui énonce ce principe, en vertu des articles 2.1 et 2.2 du Code, stipule qu’il n’est pas nécessaire que l’intention, la faute, la négligence ou l’utilisation consciente de la part de l’athlète soient démontrées par l’organisation antidopage pour établir une violation des règles antidopage.

Pourquoi le dopage est-il dangereux ?

Le dopage peut avoir de graves conséquences sur la santé, mais aussi des conséquences sportives, sociales, financières et juridiques. Pour un athlète, le dopage peut signifier la fin de sa carrière sportive, de sa réputation et de ses perspectives dans et hors du sport.

Conséquences sportives

Les sanctions en cas de violation des règles antidopage (VRAD) peuvent inclure :

  • Suspension provisoire - L’athlète ou toute autre personne est temporairement interdit de participer à toute compétition ou activité en attendant que le processus de gestion des résultats soit terminé ou que la décision finale soit rendue.
    Inéligibilité - L’athlète ou toute autre personne n’est pas autorisé à concourir ou à participer à toute autre activité, telle que l’entraînement, l’entraînement ou même l’accès au financement en raison d’une VRAD. Cette période d’inadmissibilité peut aller jusqu’à 4 ans ou même à vie selon les circonstances de l’ADRV.
    Disqualification des résultats - Les résultats de l’athlète au cours d’une période, d’une compétition ou d’un événement particulier sont invalidés, ce qui entraîne la confiscation de toutes les médailles, points et prix.
    Divulgation publique - L’Organisation antidopage (ADO) informe le grand public de l’ADRV.
    Amendes.

Conséquences sur la santé

Les conséquences sur la santé d’un athlète peuvent inclure :

  • Santé physique - Des médicaments et des interventions médicales ont été mis au point pour traiter une affection ou une maladie particulière. Ce n’est pas un athlète en bonne santé. Selon la substance, le dosage et la fréquence de consommation, les produits dopants peuvent avoir des effets secondaires particulièrement négatifs sur la santé.
    Santé psychologique - Certaines substances dopantes peuvent avoir un impact sur la santé mentale de l’athlète. L’anxiété, les troubles obsessionnels compulsifs ou la psychose sont des conséquences directes du dopage.

Conséquences sociales

Voici quelques-unes des conséquences sociales du dopage :

  • Les dommages à la réputation et à l’image, qui peuvent être permanents avec l’attention des médias, et les futures performances propres peuvent être accueillies avec scepticisme.
    Dommages aux perspectives de carrière futures.
    • L’isolement par rapport à ses pairs et au sport.
    • Relations endommagées avec les amis et la famille.
    • Effets sur le bien-être émotionnel et psychologique.
    • Perte de réputation, de renommée, de respect et de crédibilité.

Conséquences financières

Les conséquences financières du dopage peuvent inclure :

  • Les amendes qu’une organisation antidopage (ADO) peut avoir incluses dans ses règles antidopage, y compris les coûts associés à une violation des règles antidopage (VRAD).
    Perte de revenus/soutien financier, comme le financement gouvernemental, d’autres formes de soutien financier et la non-participation aux compétitions.
    • Perte de soutien financier en raison du retrait du sponsor.
    • Obligation de rembourser le sponsor, si cela est inclus dans le contrat.
    • Remboursement des primes.
    • Impact d’une réputation ternie sur les perspectives de carrière futures.

Conséquences juridiques

En plus des conséquences sportives, sanitaires, sociales et financières énumérées ci-dessus, le dopage peut s’accompagner d’autres conséquences juridiques, telles que :

  • Certains pays sont allés au-delà du Code mondial antidopage et ont érigé en infraction pénale l’utilisation d’une substance interdite (par exemple, l’Autriche, l’Italie et la France).
    Dans certains pays, les VRAD liées au trafic, à la possession ou à l’administration d’une ou de certaines substances figurant sur la Liste des interdictions sont considérées comme une infraction pénale.

Que doivent savoir les athlètes et le personnel d’encadrement des athlètes sur la lutte contre le dopage ?

Les athlètes, leur personnel d’encadrement et les autres personnes qui sont assujetties aux règles antidopage ont tous des droits et des responsabilités en vertu du Code mondial antidopage (le Code). La troisième partie du Code décrit tous les rôles et responsabilités de chaque partie prenante du système antidopage.

Droits des athlètes
« Chaque athlète a le droit à un sport propre ! »

Il est essentiel de veiller à ce que les athlètes soient conscients de leurs droits et à ce que ces droits soient respectés pour le succès du sport propre. Le Comité des sportifs de l’AMA (aujourd’hui le Conseil des athlètes) a rédigé la Loi sur le droit antidopage des sportifs (la « Loi »). La présente loi est composée de deux parties. La première partie énonce les droits qui se trouvent dans le Code et les Normes internationales. La deuxième partie énonce les droits recommandés des athlètes qui ne se trouvent pas dans le Code ou les Standards internationaux, mais qui sont des droits que les athlètes recommandent aux organisations antidopage (OAD) d’adopter comme pratiques exemplaires.

Les droits des athlètes décrits dans le Code comprennent :
• L’égalité des chances dans la pratique du sport, sans la participation d’autres athlètes qui se dolent.
• Programmes de tests équitables et justes
• Un processus de demande d’autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT)
• Être entendu, être entendu équitablement dans un délai raisonnable par un comité d’audience équitable, impartial et indépendant sur le plan opérationnel, et rendre une décision motivée en temps opportun et y compris une explication des motifs de la décision ;
• Droit de faire appel de la décision de l’audience
• Tout OAD qui a juridiction sur eux sera responsable de ses actions et un athlète aura la capacité de signaler tout problème de conformité.
• Capacité de signaler les violations des règles antidopage (VRAD) par le biais d’un mécanisme anonyme et de ne pas faire l’objet de menaces ou d’intimidation
• Recevoir une formation antidopage
• Le traitement équitable de leurs informations personnelles par les OAD conformément à la norme internationale pour la protection de la vie privée et des informations personnelles (ISPPPI) et à toute norme locale
• Réclamer des dommages-intérêts à un autre athlète dont les actions ont causé un préjudice à cet athlète par la commission d’une VRAD.

  • Pendant le processus de prélèvement de l’échantillon, le droit de :
    * Voir l’identification de l’agent de contrôle du dopage (DCO)
    * Demander des informations supplémentaires sur le processus de prélèvement d’échantillons, sur l’autorité en vertu de laquelle il sera effectué et sur le type de prélèvement d’échantillons
    * S’hydrater
    * Être accompagné d’un représentant et, si disponible, d’un interprète
    * Demander un retard dans la déclaration au poste de contrôle antidopage pour des raisons valables (Standard international pour les contrôles et les enquêtes, art. 5.4.4)
    * Demander des modifications pour les athlètes ayant un handicap (le cas échéant)
    * Être informé de leurs droits et responsabilités
    * Recevoir une copie des dossiers du processus
    * Bénéficier de protections supplémentaires pour les « personnes protégées » en raison de leur âge ou de leur incapacité juridique.
    * Demander et assister à l’analyse de l’échantillon B (dans le cas d’un résultat d’analyse anormal)

Responsabilités des athlètes

Les droits des athlètes à un sport propre s’accompagnent de responsabilités correspondantes, et les athlètes peuvent être contrôlés en compétition et hors compétition, n’importe quand, n’importe où et sans préavis.

Leurs responsabilités en matière de sport propre comprennent (sans toutefois s’y limiter) :
• Se conformer aux règles antidopage de la WPBF-FMBP et aux autres politiques pertinentes applicables (conformément au Code mondial antidopage)
• Être disponible pour le prélèvement d’échantillons (urine, sang ou goutte de sang séché (DBS)), que ce soit en compétition ou hors compétition
• Rester sous l’observation directe de l’agent de contrôle du dopage (DCO) ou du chaperon en tout temps, de la notification jusqu’à la fin du processus de prélèvement de l’échantillon.
• Fournir une pièce d’identité sur demande pendant le processus de prélèvement des échantillons
• S’assurer qu’aucune substance interdite ne pénètre dans leur corps et qu’aucune méthode interdite n’est utilisée sur eux.
• S’assurer que tout traitement n’est pas interdit selon la Liste des interdictions en vigueur et le vérifier auprès des médecins prescripteurs, ou directement auprès du WPBF-FMBP si nécessaire
• Formuler une demande auprès de la WPBF-FMBP si aucun autre traitement autorisé n’est possible et qu’une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) est requise (voir le processus de demande d’AUT du WPBF-FMBP)
• Se présenter immédiatement pour le prélèvement d’échantillons après avoir été informé de sa sélection pour le contrôle antidopage
• S’assurer de l’exactitude des informations saisies sur le Formulaire de Contrôle Dopage (DCF)
• Coopérer avec les OAD qui enquêtent sur les VRAD.
• Ne pas travailler avec des entraîneurs, des soigneurs, des médecins ou d’autres membres du personnel d’encadrement des sportifs qui ne sont pas admissibles en raison d’une VRAD, qui ont fait l’objet d’une condamnation criminelle ou de mesures disciplinaires professionnelles en lien avec le dopage (voir la Liste des associations interdites de l’AMA)

Droits du personnel d’encadrement des athlètes
Le personnel d’encadrement des athlètes et d’autres personnes ont également des droits et des responsabilités en vertu du Code. Il s’agit notamment de :*

  • Droit à une audience équitable, devant un comité d’audience indépendant
  • Droit de faire appel de la décision de l’audience
  • Droits en matière de protection des données, conformément à l’ISPPPI et à toute loi locale applicable

Responsabilités du personnel d’encadrement des athlètes
Les responsabilités du personnel d’encadrement des athlètes en vertu du Code sont les suivantes :

  • Utiliser leur influence sur les valeurs et les comportements des athlètes pour favoriser des comportements sportifs propres.
  • Connaître et respecter toutes les politiques et règles antidopage applicables, y compris les règles antidopage de la WPBF-FMBP et d’autres politiques pertinentes applicables (conformément au Code)
  • Coopérer avec le programme de contrôle du dopage des athlètes
  • Coopérer avec les OAD enquêtant sur les violations des règles antidopage (VRAD)
  • Informer la FI et/ou l’ONAD concernée s’ils ont commis une VRAD au cours des 10 dernières années
  • Chaque sportif pratiquant la pétanque et les sports de boule a droit à un sport propre ! ”
  • Le dopage peut nuire à la santé d’un athlète, nuire à l’intégrité du sport et être moralement et éthiquement répréhensible. Tous les athlètes de pétanque et de sport boule qui participent aux activités des fédérations internationales et aux grandes compétitions de pétanque et de sports boule sous la juridiction de la WPBF-FMBP doivent se conformer aux règles antidopage de la FMBP-WPBF.

* Sauf si le personnel d'encadrement du sportif peut établir que la possession est conforme à une AUT accordée à un sportif ou à une autre justification acceptable. Une justification acceptable serait, par exemple, qu'un médecin d'équipe transporte des substances interdites pour faire face à des situations aiguës et d'urgence.

Recommandation de la WPBF-FMBP au personnel d'encadrement des athlètes

Voici quelques moyens par lesquels le personnel d'encadrement des athlètes peut soutenir leurs athlètes dans leur éducation au sport propre :

  • Partager la Loi sur les droits antidopage des sportifs avec vos sportifs
  • Inscrivez-vous et suivez un cours qui vous convient sur la plateforme ADEL de l'AMA.
  • Suivez les pages de la WPBF-FMBP sur Twitter, Facebook et Instagram où les principales mises à jour sur la lutte contre le dopage seront publiées.
  • Contactez Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour toute question que vous pourriez avoir.