CONSOMMATION D'ALCOOL
La consommation d'alcool est interdite pendant les compétitions sportives de pétanque et sports boule, dans la limite de 0,225 g/l d'alcool dans l'air expiré.
LA WPBF (FMBP) prévoit dans son règlement intérieur des contrôles ciblés d’alcoolémie en compétition. En cas de positivité du test l’athlète contrôlé sera exclu de la compétition et disqualifiera son équipe. Les récidivistes s’exposent à des sanctions plus lourdes de la part de la WPBF (FMBP), pouvant aller jusqu’à une suspension.
CANABIS & CBD
Cannabis & compétition sportive
La détection de cannabis lors des compétitions se fait en testant les urines : on y recherche du THCCOOH. Le THC du cannabis est rapidement absorbé dans la circulation sanguine après inhalation et métabolisé en plusieurs métabolites, dont le métabolite 11-hydroxy-THC, oxydé en THCCOOH et THCCOOH-glucuronide et sulfate. Le THCCOOH a été choisi comme repère pour les analyses d'urine. Jusqu'à très récemment, le seuil de tolérance au cannabis admis par la WADA était de 15ng/ml de THCCOOH. Un seuil très bas qui pouvait entraîner un risque d'être contrôlé positif après une compétition même en ayant fumé des semaines avant celle-ci. En revanche, l'inhalation passive de cannabinoïdes ne peut pas entraîner des concentrations urinaires de THCCOOH supérieures à 15ng/ml, contrairement à ce que d'aucuns ont pu avancer.
L'Agence Mondiale Anti-Dopage a décidé de relever son seuil de tolérance au cannabis de 15ng/ml à 150 ng/ml le 11 mai 2013 et cela pour éviter les tests positifs après un usage dit "récréatif" plusieurs semaines avant la compétition. Des études ont montré que les métabolites actifs du cannabis sont rediffusés dans les urines pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines et que fumer occasionnellement ou même une seule fois peut suffire à être testé positif au cannabis au seuil de 15ng/ml jusqu'à 5 jours après consommation. Des sportifs ayant fumé plusieurs jours ou même semaines avant une compétition pouvaient être ainsi testés positifs. L'Agence estime qu'avec le nouveau seuil de 150 ng/ ml, seuls 10% des cas testés resteraient positifs. Ce changement de seuil devrait peut-être permettre de faire baisser la consommation de "spice", préparations à base de plantes mélangées, analogues très puissants des cannabinoïdes, indétectables dans les urines, utilisées par les athlètes pour contrer le risque d'être contrôlé positif au cannabis. Or, ces substances ont des propriétés toxicologiques inconnues et potentiellement dangereuses qui peuvent entraîner une intoxication prolongée. Dans leur étude datant de mai 2013, Mateus Bergamaschi et José-Alexandre Crippa recommandent d'inclure toutes les drogues illicites, leurs composés et leurs analogues dans le programme anti-dopage. Cela afin de protéger la santé des athlètes et de promouvoir la santé, l'équité et l'égalité dans le sport.
Le CBD et compétition : prendre du CBD quand on est sportif : est-ce du dopage ?
La pratique d’un sport de façon professionnelle est aujourd’hui soumise à de nombreux contrôles anti-dopage. Il est donc logique de se demander si la consommation de cannabidiol entre dans la liste des substances interdites et peut entraîner des sanctions disciplinaires de la part des instances sportives.
● Le CBD contient parfois une faible dose de THC (<0.3%) considéré comme un produit dopant
● Consommer du CBD peut entraîner un résultat positif au contrôle anti-dopage
Le CBD est autorisé en compétition sportive, mais c’est le THC qu’il contient en partie qui peut disqualifier un sportif.
La consommation de CBD est autorisée pour les sportifs à une seule condition : que celui-ci ait un taux de THC égal à zéro.
Vous pouvez tout à fait être déclaré positif au THC (même si sa présence est inférieure ou égale à 0.3 %) après avoir consommé du CBD, puisque sa tolérance est égale à 0 au titre de la réglementation sur la consommation de produits stupéfiants.
Que risque le sportif qui a consommé du CBD avant et après une compétition ?
Tout simplement de violer les règles antidopage et d’être sanctionné si le CBD consommé contient une part infinitésimale de THC.
En cas de contrôle, si le test met en évidence la présence de THC, le sportif risque :
● une suspension de participation aux compétitions ou manifestations sportives durant 2 ans ;
● une publication officielle de son nom, des produits dopants consommés, des sanctions prises et de la procédure antidopage revenue positive au THC effectuée ;
● une annulation pure et simple de ses résultats individuels ou de son équipe si plus de deux membres sont également contrôlés positifs.
Peut-on acheter du CBD sans THC ?
Certains fabricants proposent aujourd’hui des produits à base de CBD sans THC. Si ceux-ci rendent normalement le test de dépistage négatif, seuls les produits haut de gamme ayant été testés par des laboratoires indépendants peuvent garantir l’absence de la molécule.
Il est donc recommandé d’être très prudent lors de la consommation de CBD, même vendu avec un taux de 0 % en THC. En effet, la précision des tests actuels utilisés par les instances sportives est très fine et une prise de sang est toujours réalisée en cas de doute.
Sportif amateur, quels sont les avantages du CBD ?
La pratique d’un sport en amateur, c’est-à-dire sans compétition, rend possible la consommation de CBD, tant que celui-ci possède un taux de THC inférieur à 0.3 % pour rester dans la légalité.
Avant une séance de sport, sa consommation améliore la concentration, réduit le stress et redonne de l’énergie. Prendre du CBD après un entraînement sportif permet une :
● récupération plus facile ;
● diminution des crampes et des courbatures ;
● réduction de l’inflammation et de la récupération après l’effort ;
● récupération grâce à un sommeil de qualité ;
● guérison plus rapide lors d’une blessure.